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PAGAILLE

Éditions Les cahiers théâtre
2023
Théâtre / Adolescence / Publié

 

« Et vous trouvez ça dans "l’ordre des choses" 
d’appeler votre bâtard décharné, Henri de Toulouse-Lautrec ? »

 

 

 

 

 

Pagaille est une commande de la Maison Théâtre de Strasbourg et de l’ADDA 81.
Il a été écrit en résidence au collège de Saint-Juéry (81) et a été lu en public, le 18 mai à la médiathèque de Saint-Juéry.

Il est publié dans les cahiers théâtre de la Maison Théâtre de Strasbourg dans la collection « Nos petites comédies ».
Comme tous les textes publiés dans les Cahiers théâtre, il est particulièrement adapté à la pratique artistique.

Synopsis

Quel lien existe-t-il entre Rosalie, Gilbert (installé·e·s sur un banc public), le pêcheur par hasard, la force de l’ordre et les traversant·e·s? À priori aucun. Quoique! Dans un temps suspendu qui pourrait être aussi celui d’une scène ou d’un dance floor, chacun·e cherche un ordre au désordre. À moins que ce ne soit le contraire. À ne plus savoir qui fait quoi.

En faisant virevolter avec légèreté les corps, les idées… et même les vêtements, Pagaille nous entraîne dans une danse enthousiasmante mettant dans ce parc un joyeux et indispensable bazar.

Lire un extrait
https://lamaisontheatre.eu/wp-content/uploads/Pagaille-extrait-1.pdf

 

Pour la petite histoire...

« Quand on m’a proposé de travailler à l’écriture d’une comédie avec et pour des adolescent.e.s, ça m’a d’abord fait un peu peur. Vous savez, c’est comme quand on vous dit: « vas-y, toi, raconte une histoire drôle! » A ce moment-là, évidemment, c’est soit la panne sèche, soit le gros flop.  Ça n’a pas loupé ! Plus je cherchais l’entrée d’une comédie, moins je la trouvais. 
Alors, sans savoir où cela nous mènerait, j’ai décidé de proposer aux adolescent.e.s investi.e.s dans ce projet, une situation de départ complètement absurde, avec pour première réplique: « savez-vous que sur vos pieds, ce sont mes chaussures ? » C’était inhabituel pour moi comme manière d’entrer en écriture. Mais c’est comme ça qu’on s’est lancé. C’est parti dans tous les sens jusqu’à ce que le fil rouge m’apparaisse: qu’est-ce qui fait ordre, qu’est-ce qui fait désordre, dans notre société, dans nos vies, nos têtes, nos corps? Est-ce qu’on s’entend seulement sur le sens de ces deux mots ? Commencez à y réfléchir et vous verrez, très vite, c’est la pagaille! »